Week-end intense pour Diego Maradona. Après la perte de Fidel Castro, son “second père”, la légende du foot a vibré pour Juan Martin Del Potro, lors de la finale de la coupe Davis. Attention, ascenseur émotionnel.
Ils sont nombreux à avoir pleuré (et s’être chamaillés) après la mort de Fidel Castro, vendredi. Parmi eux, Diego Maradona, qui avait lié une “amitié révolutionnaire” avec le Lider Maximo. Cette douleur a toutefois pu être atténuée par la victoire de l’Argentine en finale de la Coupe Davis, à Zagreb. Car s’il y en a bien un qui l’a vécu à fond, c’est le mythique numéro 10 de l’Albiceleste. Les cinq heures de jeu de Juan Martin Del Potro et sa remontée presque miraculeuse face à Marin Cilic ont mis El Pibe del oro dans tous ses états en tribune.
Et Diego Maradona a même pu repartir avec un cadeau. Le tennisman argentin a remercié l’ancienne idole de Naples en lui offrant sa raquette ainsi que son t-shirt après la rencontre. L’ex-coach de l’Albiceleste a également pu taper la pose près de la Coupe Davis. Grosse soirée.
Sos el mejor del mundo. Te Amo Diego! #CopaDavis #DavisCupFinal #DelPotro #Maradona pic.twitter.com/rwDQZBgB2A
— πbito (@PibitoBienPiola) 27 novembre 2016
Juan Martín Del Potro le obsequió la raqueta con la que ganó el título de la Copa Davis a Diego Armando Maradona.
¡Qué leyendas por Dios! pic.twitter.com/O9ina7jRy4
— Imperio FÚTBOL (@ImperioSoy) 28 novembre 2016
Mojitos et tattoos
Quelques heures plus tôt, Diego Maradona n’avait pas vraiment le coeur à se marrer. “Fidel a été comme mon second père”, avait confié le mythique numéro 10 à l’annonce de la disparition du dirigeant cubain. Une “grande douleur” comparable à celle qu’El pibe de oro avait ressenti à la mort de ses parents. En 2000, on se souvient notamment que Fidel Castro avait accepté de voir l’ex-joueur, alors soigné dans un établissement de La Havane pour son addiction à la cocaïne, après avoir été refusé par toutes les cliniques en Argentine.
Samedi, Diego Maradona s’est ainsi remémoré d’autres bons souvenirs avec le leader cubain, dont il a le visage tatoué sur le mollet, de discussions téléphoniques “à deux heures du matin” aux “mojitos” sirotés en refaisant le monde. Entre ça et la victoire de son Argentine, son coeur a donc dû battre à 100 à l’heure. Arrêter les stupéfiants était vraiment une bonne idée.
Maradona tatoo helps explain just what, righly or wrongly, Castro meant to millions of poor in LatAm @Peston @DenisMacShane @denisemholt pic.twitter.com/13c282xGDV
— David Mathieson (@mathiesonmadrid) 26 novembre 2016