Pour défendre son utilisation de la data, le Betis a expliqué que le recrutement de Lo Celso avait été fait grâce aux données statistiques. Le futur est bien là.
Enième coup de vieux pour les recruteurs à calepin et VHS. Venu présenter le nouvel organigramme du Betis, après le départ mouvementé du directeur sportif Serra Ferrer, le président Angel Haro a répondu aux critiques visant l’utilisation des stats. Son argument numéro un ? L’arrivée de Lo Celso l’été dernier, pour seulement 25 millions d’euros. En quête d’un profil similaire à Fabian Ruiz, parti à Naples, le 10e de Liga l’a trouvé façon Football Manager, grâce à un logiciel qui lui a proposé le nom de l’Argentin - devant celui de Trigueros, Can, Kondogbia ou encore Rabiot - correspondant à 86% à son ex-milieu, comme il l’a fièrement montré aux journalistes.
Real Betis confirm they’re now one of a number of clubs using analytics to assess players and potential signings. Giovani Lo Celso was brought in via those means. pic.twitter.com/omPf8pqAc0
— Talking LaLiga (@TalkingLaLiga) 18 juin 2019
When looking for a Fabián replacement, Betis turned to using data. They searched through the five big leagues, and Lo Celso came through as the most similar player. According to the report, his likeness was 86%. pic.twitter.com/8FpWoPO57w
— Talking LaLiga (@TalkingLaLiga) 18 juin 2019
“Des médias en parlent avec cynisme, mais de grandes équipes comme Liverpool ou les Raptors de Toronto travaillent aussi avec les Big Data, a rappelé le boss du club andalou, auteur d’une saison plutôt ratée. José Miguel (López Catalán, le vice-président) nous a averti lors d’un chat avec la direction sportive que les Big Data désignaient Lo Celso comme le meilleur remplaçant de Fabian. J’espère que cela stoppera les blagues autour de cet outil”, a insisté celui qui pourrait faire une grosse plus value avec l’Argentin aux 16 buts marqués dès cet été. Même emballement chez le vice-président et conseiller, qui a expliqué que l’analyse de données serait utilisée quand un agent proposera un joueur, sans devoir automatiquement se déplacer pour l’observer.
Haro defiende el empleo del big data en la elección de Lo Celso como sustituto de Fabián #Betis pic.twitter.com/JTEsFsX7Uh
— AlfinaldelaPalmera (@AFDLP) 18 juin 2019
“Il faut des gens qui savent s’en servir”
Pas sûr que cela convaincra l’historique directeur sportif Lorenzo Serra Ferrer (66 ans). Parti quelques jours plus tôt sur fond de gros désaccords avec López Catalán, l’ex-entraîneur n’apprécie pas vraiment l’utilisation de l’outil : “Les Big Data, c’est très bien mais il faut des gens qui savent s’en servir. La machine ne peut pas comprendre si un joueur peut jouer à Séville ou au Betis”, avait lâché l’ancien coach du Barça. Trop old school, Lorenzo ?
VÍDEO Serra Ferrer: “El Big Data es una herramienta muy buena, pero se necesitan personas para poder llevarla acabo. La máquina no sabe diferenciar si un futbolista puede jugar en el Sevilla o en el Betis” pic.twitter.com/Q0iCy1giMh
— AlfinaldelaPalmera (@AFDLP) 13 juin 2019